dîner. Nous allâmes ensuite nous promener tous deux dans le bois Mayeuvre. En revenant, nous suivîmes Mme Carron chez ma tante ; le reste s'en fut chez elle où maman retourna un instant pour dire adieu à Mme Maupetit, avec qui elle avait renouvelé connaissance après le dîner.
– Jeudi 19. Je portai des champignons à Mme Carron, qui lui firent grand plaisir. Mme Maupetit et Sophie y étaient encore. Je leur lus La Rosière. Sophie fit des mines dont Julie parut embarrassée et rougit. Ensuite je donnai une grande leçon à Périsse et je rapportai deux volumes de Gil Blas qu'elle me donna.
– Mardi 24. J'arrivai avant leur dîner. Julie me reçut d'abord froidement, mais cela passa vite. Je dis que je n'étais pas venu la veille à cause des dames Boeuf. Pendant le dîner, Mme Carron me dit qu'il y aurait toujours assez pour moi. Elle fut malade après le dîner et s'endormit. Mme Périsse et Julie plaisantèrent beaucoup avec moi. Elle parut s'amuser et rire de bon coeur, ce qui me fit grand plaisir. Je fus ensuite faire