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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-26-1.5.html

son nom, mais sans se fâcher de mon étourderie. Je ne vis point Élise.
– Lundi 9. J'y fus dîner avec maman et ma soeur. Mme Carron nous reçut avec toutes les grâces possibles. Je lus un peu d'Adèle le matin. Ma tante et ma cousine arrivèrent. Je ne les vis qu'un instant dans le chemin avant dîner. Julie me laissa mettre à côté d'elle à table. Après dîner, nous fûmes accompagner Élise qui partait par la diligence, moi, ma soeur, Julie et Mme Périsse. En revenant, nous passâmes dans le chemin des amoureux. En revenant, je lus un peu d'Adèle et j'eus une conversation avec Julie sur la sensibilité. De retour, nous retrouvâmes ma tante qui me reprocha la crainte que j'avais qu'elle perdit son procès. Julie mena ma soeur au jardin voir des asters, et me parla de cette affaire. Nous fûmes nous asseoir sous la treille où nous parlâmes de diverses choses. Elle nous accompagna jusque dans la luzernière avec sa mère. Je ne pensai pas à donner la main pour y monter et elle me le reprocha en l'attribuant, comme cela était vrai, aux soucis que me donnait l'affaire de ma tante.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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