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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-13-1.5.html

sur ses genoux. Nous fûmes tous les quatre au grand jardin, où elle accepta un lis de ma main. Nous allâmes ensuite voir le ruisseau ; je lui donnai la main pour sauter le petit mur, et les deux mains pour le remonter. Je m'étais assis à côté d'elle, au bord du ruisseau, loin d'Élise et de ma soeur. Nous les accompagnâmes le soir jusqu'au moulin à vent, où je m'assis encore à côté d'elle pour observer nous quatre le coucher du soleil qui dorait ses habits d'une lumière charmante. Elle emporta un deuxième lis que je lui donnai en passant pour s'en aller dans le grand jardin
– Jeudi 6. Comme je donnais ma leçon à M. Périsse sur la table du fond, on me dit que je serais peut-être mieux sur la table où était Julie et je vins m'y placer à côté d'elle. Mme Sarcey (17) étant venue, je me tournai du côté d'Élise et nous parlâmes du progrès de Joséphine dans l'italien ; elle me dit qu'elle serait tentée de l'apprendre si elle en avait le temps. Julie chanta ensuite et j'en fus enchanté.
– Lundi 10. Je fus avec maman et ma soeur dîner chez ma tante ; mais nous entrâmes d'abord chez Mme Carron, moi et Joséphine, où nous portions un panier de framboises et de groseilles et un d'orchis pour le jardin d'Élise. Nous allâmes avec Julie dans le verger, où ma soeur aida à Julie à plier des chemises. Je leur lus le discours de M. Derieu et la réception



(17) Parente de Mme Ampère mère.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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