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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-9-1.5.html

chez ma tante ; j'obéis et revins avec elle prendre La princesse de Clèves qu'on m'avait promis. Nous goûtâmes de brioches et je promis Les mémoires de Calas.
– Le samedi 13. Je fus avec maman et ma soeur chez ma tante, qui nous mena chez Mme Carron ; j'y portai Calas ; je fus me promener avec Julie, Élise et Joséphine. Nous rentrâmes pour savoir l'histoire du petit oiseau, après nous être assis dans le bosquet du cousin, moi d'abord auprès de Julie ; nous ressortîmes ; j'attachai le trébuchet de l'oiseau à l'arbre de son nid ; on s'assit pour l'examiner, Élise et Joséphine sur le banc, Julie et moi à côté d'elle sur l'herbe. On rentra et nous fûmes bien mouillés en nous en allant.
– Jeudi 18. Je ne trouvai que Mme Périsse, ses enfants et Élise, qui me proposa d'apporter mon étui de mathématiques à son neveu ; j'avais été rendre La princesse de Clèves.
– Lundi 22. Je portai mon étui et donnai une leçon à M. Périsse (11) qui réussit fort bien ; je lui laissai mon cahier.
– Mercredi 24. Je retournai donner une autre leçon à M. Périsse ; Élise me donna des fleurs d'acacia, de seringa et de jasmin jaune pour Joséphine.

 

(11) Le jeune Périsse alors âgé de 10 ans.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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