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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-6-1.5.html

– Vendredi 10 février. Je n'y retournai que ce jour-là ; Julie se leva de table pour me donner une chaise, la mère fut ensuite tirer du vin, mais je n'osai parler que de choses indifférentes. On me prêta Le Nègre. Je revis les deux soeurs le samedi et le dimanche au Château.
– Mercredi 15. Je les trouvai à Lyon, je promis à la mère de venir clouer sa toile le lundi.
– Lundi 20, mercredi 22, jeudi 23. Je clouai la toile de la tapisserie.
– Lundi 27. Elles n'étaient point encore venues ; la mère me parla avec assez d'amitié, me fit lire une lettre d'Élise, et me prêta L'Orpheline anglaise.
– Samedi 4 mars. Je fus rendre L'Orpheline et ne trouvai d'abord que la mère ; mais ses filles arrivèrent le même jour de Lyon pendant que j'y étais.
– Jeudi 9. J'y allai pour la tapisserie que je trouvai presque finie et que j'aidai à achever.
– Mercredi 15. J'y arrivai avant leur dîner, pendant lequel je lus De Architectura. M. Augier vint après ; je jouai aux boules avec lui, Julie et sa mère ; M. Augier s'en fut et je leur donnai une leçon d'arithmétique. Je rapportai le premier volume de Paméla [ou la vertu récompensée].
Je reportai successivement les différents volumes de Pamela, je passai le
 

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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