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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-43-1.5.html

année à tout le monde. Mme Carron me dit dans la conversation, quand je disais que, quand même je logerais chez maman, il faudrait que j'allasse manger chez M. Anglès quand elle serait à Poleymieux, qu'on ne pouvait pas faire des projets de si loin, et qu'on ne savait pas ce qui pouvait arriver d'ici là. En revenant de la messe, ma cousine (29) me dit qu'elle avait prié Dieu pour le succès de mes voeux. Je la remerciai, et elle me dit que Mme C[arron] le désirait autant qu'elle et que tout le monde s'intéressait à moi. Le soir, en arrivant à Lyon, je portai deux lettres chez M. Périsse où je sus que Julie avait dansé la veille et se portait si bien qu'elle redanserait le soir.
– Le mardi 2. M. Charlet n'ayant pas voulu venir à la leçon, je montai chez M. Périsse pour y prendre son fils. En redescendant avec lui, il demanda des nouvelles de Julie. Je n'entendis pas la réponse. « Entrons, me dit-il, ici ». Nous entrâmes au premier où je la vis qui parlait avec Mlle Périsse. Elle voulut bientôt monter et moi je descendis donner ma leçon. Le soir, je la vis un moment, mais elle était fort triste.
– Le mercredi 3. Je ne la vis point le matin avant ma leçon, je fus chercher la clef à 2 heures. Pendant qu'elle venait de dîner et que

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