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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-42-1.5.html

– Le jeudi 28. J'appris en arrivant que [Julie] avait été malade le mercredi après avoir dansé le mardi soir ; on envoya savoir de ses nouvelles par Archer qui dit qu'elle allait mieux et que la boue seule l'avait empêchée de venir.
– Vendredi 29. Je fus le lendemain chez M. Périsse donner une leçon à son fils. J'y attendis Julie qui ne vint qu'à 12h1/2. Je la quittai à près d'une heure,
– Samedi 30. J'y fus dès 10 heures. M. Périsse, que je trouvai à son magasin, me mena déjeuner avec elle. Après le déjeuner, je parlai beaucoup avec elle. Je donnai une petite leçon à Périsse. Elle commença sa lettre. Mme Périsse m'invita à dîner. Je me trouvai un moment en tête à tête. Comme je voulais refuser, elle me dit : « Est-ce que vous êtes engagé quelque part ». Après le dîner, je parlai avec MM. Périsse. Julie s'en fut un moment après. M. Marsil me donna le soir les lettres.
– Dimanche 31. Je fus dîner avec Mme Carron qui m'y avait invité, mais ma tante me dit qu'elle dînait chez elle avec Élise. Je fus donc les chercher et je leur contai la maladie de Julie. Mlle Élise lui fit une lettre où elle lui en parlait, dont elle me chargea (27).
– Lundi 1er janvier 1798 (28). Je fus le matin à Saint-Germain, pour faire faire à Élise une nouvelle lettre, où elle ne parlât point de mon indiscrétion. Je souhaitai la bonne

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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