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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-41-1.5.html

chez Mme Périsse que je trouvai seule avec ses enfants. Julie y vint ensuite avec M. Boiron qui parla longtemps avec moi. Elle me donna sa lettre et les souliers de sa mère. Mlle Tonine vint ensuite et M. Boiron s'en fut. Nous goûtâmes ensemble et je fus dire ensuite adieu à M. Périsse qui me montra son magasin et m'expliqua tout son plan.
– Mercredi 20 [décembre]. Je revins avec ma tatan, mais je ne m'arrêtais pas à Poleymieux. Je fus dîner chez Mme Carron qui me reçut fort bien. Je passai une partie de l'après-dînée à lire à Élise l'ouvrage de M. de la Dixmerie, Des deux âges du goût.
– Samedi 23. Je parlai longtemps avec Élise de Grandisson et des passions, et je plaignis le sort de ceux qui ignorent s'ils sont aimés, et elle me rappela que, l'année passée, je disais que je voudrais être sûr de n'être point haï...
– Le mercredi 27. Je fus dîner chez ma tante avec maman et ma soeur. Mme Carron devait y venir avec Élise qui me donna cinq lettres. Je fus les chercher à 11 heures avec Joséphine. Nous dînâmes tous ensemble. Mme Carron m'invita à aller dîner [pour] la première fois chez elle. Ma soeur parla beaucoup avec Élise, que nous laissâmes avec sa mère chez ma tante.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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