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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-39-1.5.html

– Lundi 11. J'entrai d'abord chez ma tante, qui me dit de rester peu chez Mme Carron, que j'avais ennuyée la veille, et qui vint bientôt chez ma tante et qui me parla de mes projets devant elle, et ne me permit de voir Julie que le jour de mon arrivée à Lyon et de mon départ. Elle me chargea de demander six étuis de lunettes à sa soeur.
– Mardi 12. Je fus chez M. Périsse à l'issue de leur dîner. Je ne trouvai que les deux aînés, leur soeur et Mlle Boiron. Julie vint ensuite avec Mme Carron et puis Mme Périsse, dont je fus voir ensuite le mari vers 4 heures.
– Mercredi 13. Je ne vis que M. Périsse, à qui je fus obligé de dire que Mme Carron m'avait défendu de voir Julie plus souvent. Il me répondit avec beaucoup d'amitié.
– Vendredi 15. Je fus déjeuner chez MM. Périsse où M. Marsil que j'avais trouvé le matin en Bellecour où j'avais été attendre 9 heures, m'avait promis de venir me joindre. Il vint en effet et me laissa après le déjeuner avec son frère aîné, qui m'a montré sa belle table de marbre (26). Julie vint enfin, et je restai avec elle jusqu'à 11 heures du matin ; elle m'a montré tous ses bijoux ; elle m'a dit qu'on m'avait trop coupé mes cheveux,

 

(26) Périsse-Marsil, gendre de Mme Carron et futur beau-frère d'Ampère était le père du jeune Périsse auquel Ampère avait donné des leçons et avait voulu le prendre comme précepteur.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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