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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-30-1.5.html

allant prendre mon panier, je vis encore Julie.
– Mercredi 1er novembre. J'y fus avec maman et ma soeur. Nous y trouvâmes M. Périsse, avec lequel je parlai longtemps de nouvelles. Élise était venue de Lyon avec lui. Nous allâmes ensuite dans le verger où j'aidai à lever la lessive. Julie, en badinant à la suite d'une plaisanterie d'Élise et de M. Périsse, me donna un charmant coup de poing sur le bras. Nous goûtâmes ensuite avec des châtaignes et nous revînmes fort tard. Julie prêta un chapeau et un parapluie à Joséphine.
– Mardi 7. J'étais revenu de Lyon de la veille, et je fus rendre le chapeau et le parapluie à Julie qui me reçut fort bien et, après un moment de conversation où je lui contai la crainte où j'avais été de ne la pas rencontrer, si bien qu'Élise fit che (24) ! Julie me proposa ensuite de lire Gonzalve de Cordoue et, comme je ne pus pas finir et que j'étais pressé, je dis que je viendrais l'achever le lendemain.
– Mercredi 8. J'y fus avec maman et ma soeur ; nous y portâmes L'île inconnue que Mlle Morandi m'avait prêtée ; je lus Gonzalve, mais je ne pus le finir. Pendant le goûter, Julie finissait quelque chose à la robe de ma soeur. Je dis à Élise que je viendrais achever Gonzalve le lendemain ; je plaisantai sur ce que ce prétexte

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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