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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-14-1.5.html

de l'ambassadeur ottoman. Nous fûmes ensuite dîner tous ensemble chez ma tante. Après le dîner, on fut dans le salon ; les deux demoiselles Carron chantèrent ; mais, au lieu du plaisir que j'en attendais, je manquai m'endormir. Je lus ensuite une aventure extraordinaire de la bibliothèque de campagne et La gouvernante de La Chaussée, que l'arrivée de Mlle Boeuf et de MM. Navare et d'Acosta interrompirent. Nous fûmes avec eux, ma soeur, Élise et Julie, chez M. Mayeuvre, où maman vint nous reprendre et nous partîmes à 7h3/4.
– Mercredi 12. M. Couppier étant venu la veille, je le menai, avec ma soeur et ma tante, chez Mme Carron, où ma tante et ma cousine avaient dîné ; je le menai ensuite dans le jardin de M. Mayeuvre jusqu'à 6 heures ; nous revînmes goûter, et nous fûmes ensuite nous promener avec Élise et Julie dans son bois, d'où nous partîmes.
– Mardi 18. Je portai un panier de groseilles et de framboises, que je glissai sur une chaise par le joint de la porte ; je fus dans le verger, où étaient Mme Carron, Périsse et Julie sous un arbre dont je mangeai quelques poires ; nous rentrâmes et, après ma leçon, nous sortîmes pour lire Kilpar. En rentrant le soir, nous restâmes derrière et, comme

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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