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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-12-1.5.html

mais elles étourdirent Julie. Je fus le soir voir ma tante ; toute la maison Carron y vint un instant après et Julie daigna faire avec moi une longue conversation. La pluie me retint chez ma tante.
– Mercredi 28. Je fus un instant chez Mme Carron.
– Jeudi 29. Ma soeur et maman restèrent seules avec elles et leur parlèrent longtemps, pendant qu'Agarite me faisait enrager sous prétexte de prendre mon panier. Je raccommodai le couteau de Julie et je m'en fus une demi-heure après, à 9h3/4 du matin.
– Samedi 1er juillet. J'y fus porter des fleurs de tilleul, avec ma soeur et ma tatan, qui resta d'abord avec ma tante, et ne vint nous trouver qu'à 6 heures. A 7 heures, je fus me promener dans le jardin avec ma soeur et Julie, qui lui fit un bouquet de jasmin, de troène, d'aurone et de campanule double, dont elle me donna une fleur que j'ai mise dans le petit tableau.
– Dimanche 2. Nous les vîmes après la messe ; ma soeur se plaça auprès de Julie ; nous les accompagnâmes ensuite jusqu'au pont du Cordonnier.
LUNDI 3 [juillet 1797] (16). Elles vinrent enfin nous voir à 3h3/4. Nous fûmes dans l'allée, où je montai sur le grand cerisier, d'où je jetai des cerises à Julie, Élise et ma soeur. Tout le monde vint ensuite. Je cédai ma place à François, qui nous baissa des branches où nous cueillîmes nous-mêmes, ce qui amusa beaucoup Julie. On apporta le goûter, elle s'assit sur une planche à terre avec ma soeur et Élise, et je me mis sur l'herbe à côté d'elle ; je mangeai des cerises qui avaient été

 



(16) Voir la reproduction de ce passage (Correspondance du Grand Ampère, t. I, pl. IV)

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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