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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 326 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-326-52-1.5.html

 

combiné avec l'hydrogène dans l'acide qu'on nommait alors acide fluorique. Cette fois-ci du moins il publia son opinion avant qu'elle eût été admise par d'autres et la France a conservé la priorité à cet égard. Le nom de phtore qu'il a donné à cet élément méconnu jusqu'à lui a été adopté, ainsi que la théorie qu'il supposa, par plusieurs de nos savants les plus distingués (8).

Mr. Ampère a été nommé au mois d'août 1824 professeur de physique générale et expérimentale au Collège royal de France.

Les principaux ouvrages qu'il a publiés sont :

Essai sur la théorie mathématique du jeu, Lyon, chez les frères Périsse, 1802. Le but de l'auteur est de démontrer que tout homme qui se fait une habitude d'exposer sans cesse aux chances du jeu quelques parties de sa fortune est nécessairement

 

(8) Variante se trouvant dans un autre texte proche, rédigé par Ampère après sa nomination au Collège de France (chemise 314, p. 8) "Dès qu’il eut connaissance des expériences de MM. Gay-Lussac et Thénard sur les acides qu’on nommait alors muriatique et fluorique, il en conclut non comme une simple hypothèse, mais comme une vérité démontrée par ces expériences, que l’hydrogène est le radical commun à ces deux acides et qu’ils ne diffèrent que par les deux corps analogues à l’oxygène avec lesquels il s’y trouve combiné et auxquels il proposa, quelque temps après, de donner les noms de chlore et de phtore, dont le premier a été universellement adopté, et le second l’a été dans plusieurs ouvrages importants récemment publiés. Comme il se borna à soutenir cette opinion dans des discussions particulières avec les chimistes qui s’occupaient des résultats si inattendus des expériences dont nous parlons, ce fut le célèbre Humphry Davy qui, près d’un an plus tard, publia le premier écrit dans lequel on ait considéré le chlore comme un élément, mais c’est Monsieur Ampère qui a montré le premier, dans les Annales de Chimie et de Physique, tome II, pages 19-24, qu’il en est de même du phtore."

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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