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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 326 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-326-14-1.5.html
son opinion avant qu'elle eût été admise par d'autres et la France a conservé la priorité à cet égard. Le nom de phtore qu'il a donné à cet élément méconnu jusqu'à lui a été adopté, ainsi que la théorie qu'il supposa, par plusieurs de nos savants les plus distingués. M. Ampère a été nommé au mois d'août 1824 professeur de physique générale et expérimentale au Collège royal de France. Les principaux ouvrages qu'il a publiés sont : 1° Essai sur la théorie mathématique du jeu, Lyon, chez les frères Périsse, 1802. Le but de l'auteur est de démontrer que tout homme qui se fait une habitude d'exposer sans cesse aux chances du jeu quelques parties de sa fortune est nécessairement conduit à une ruine totale, et la manière dont il y parvient par des calculs fondés sur l'analyse rigoureuse des chances a fait dire avec raison qu'il guérirait de cette passion tous ceux qui s'y livrent si les joueurs étaient géomètres. 2° Six mémoires sur différents sujets de mathématiques qu'il a présentés à l'Académie des sciences avant d'en faire partie et qui ont été publiés tant dans le Recueil des savants étrangers, que dans le Journal de l'École polytechnique. Un de ces mémoires est relatif à l'application du calcul des variations aux problèmes de la mécanique, trois autres traitent des principes du calcul différentiel, des contacts des courbes, et d'une démonstration générale du principe des [vitesses] virtuelles, que l'auteur a depuis réduite à une extrême simplicité en la publiant de nouveau dans la Correspondance de mathématiques et de physique de Bruxelles. Les deux derniers de ces six mémoires sont sur l'intégration des équations aux différentielles partielles : parmi le grand nombre d'équations de ce genre qui s'y trouvent intégrées pour la première fois, l'auteur obtient par des procédés applicables à un très grand nombre de cas, des intégrales d'équations du second ordre et d'un degré supérieur au premier qui non seulement étaient absolument nouvelles, mais dont la forme même n'était pas soupçonnée à l'époque où ces mémoires ont été publiés. 3° Un mémoire sur la loi de Mariotte, imprimé en 1814 dans les Annales de Chimie. 4° Deux autres mémoires lus à l'Académie des sciences depuis qu'il en est membre, le premier sur la double réfraction où il calcule les lois de ce phénomène d'après les principes généraux de la mécanique, et trouve celles qui se rapportent
Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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