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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 326 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-326-7-1.5.html
solitaires des vers français ou latins. Ce n'est qu'alors que la langue latine lui devint familière par une étude suivie des grands écrivains de l'ancienne Rome. Parvenu à sa vingtième année, le jeune Ampère ne pensait pas à jamais quitter les campagnes qu'il avait presque exclusivement habitées jusqu'alors (7). L'impossibilité de former un établissement qui devînt le seul but de sa vie, sans avoir ce qu'on appelle un état, le ramena aux sciences exactes, dont il ne s'était plus occupé depuis le siège de Lyon et qui pouvaient seules lui offrir des moyens d'existence indépendants des revenus du petit domaine qui était seul resté de la fortune de son père. C'est dans la vue de se les procurer qu'il quitta en 1797 le séjour de la campagne et vint enseigner les mathématiques à Lyon, et ce travail le conduisit naturellement à se livrer de nouveau à l'étude de cette science et à celle de la physique et de la chimie. S'étant marié en 1799, il fut nommé deux
(7) Ajout d'une autre main sur la deuxième version du manuscrit (chemise 326) : "C’est peut-être à ce genre de vie si longtemps privé de toute communication avec les hommes dont se compose notre société, qu’on doit attribuer les distractions auxquelles Mr Ampère a paru quelquefois sujet et qui l’ont fait surnommer par ses amis le bon La Fontaine. Comme l’inimitable fabuliste, il joint à de grands talents une simplicité et parfois un oubli total de ce qui se passe autour de lui."
Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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