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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 326 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-326-4-1.5.html
dont il n'avait aucune idée. Ayant à cette époque, pendant un séjour de quelques mois que son père fit à Lyon, eu l'occasion de voir M. Daburon, alors professeur de théologie au Collège de la Trinité de Lyon, aujourd'hui inspecteur général des études, qui s'était beaucoup occupé de mathématiques, il lui raconta l'embarras où le mettaient les d qu'il trouvait dans ces articles sans qu'on y eut dit ce que cette lettre représentait. M. Daburon fut frappé de ce que le jeune Ampère avait fait sans autre secours que les livres qu'il avait étudiés. Il eut la bonté de lui donner quelques leçons de calcul différentiel et de calcul intégral et lui aplanit ainsi les difficultés qui l'avaient arrêté. Son père, pénétré de reconnaissance, se lia d'une intime amitié avec M. Daburon qui venait parfois passer quelques jours à la campagne où il avait ramené son fils. M. Daburon dirigea les études mathématiques du jeune Ampère et lui inspira une nouvelle émulation qui rendit ses progrès plus rapides. Chaque année, M. Ampère passait deux mois à Lyon ; il conduisit son fils à quelques leçons du cours
Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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