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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 326 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-326-3-1.5.html
lui inspira le désir de l'apprendre en lui récitant souvent des vers de cet admirable poète, dont l'harmonie charmait le jeune Ampère. Il sut bientôt assez de latin pour comprendre les auteurs qui ne présentent pas de grandes difficultés ; mais à treize ans, les Éléments de mathématiques de Rivard et de Mazéas étant tombés sous sa main, toute autre étude fut oubliée (2). Il s'en occupa uniquement, et la lecture de ces deux livres fut suivie de celle de l'algèbre de Clairaut et des traités des sections coniques de La Chapelle et du Marquis de L'Hôpital (3). Ne connaissant personne qui eut la moindre connaissance des mathématiques, il se mit à composer un traité des sections coniques avec les matériaux qu'il trouvait dans ces ouvrages et des démonstrations qu'il imaginait et croyait nouvelles. Mais quand il voulut lire les articles de mathématiques de l'Encyclopédie, il fut arrêté par l'emploi du calcul infinitésimal
(2) D.F. Rivard, Abrégé des élémens de mathématiques, Paris, 1772 (8ème éd.) ; J.M. Mazéas, Élémens d'arithmétique, d'algèbre et de géométrie, Paris, 1777 (6ème éd.). (3) A.C. Clairaut, Élémens d'algèbre, Paris, 1768 (4ème éd.) ; Abbé de la Chapelle, Traité sur les sections coniques, Paris, 1750 ; G. de l'Hôpital, Traité analytique des sections coniques, Paris, 1776.
Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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