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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 221 [carton 12], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-221-1-1.5.html

(encognure de la chambre à coucher)

 

 

Des intervalles musicaux et de leur mesure

Des intervalles inappréciables (presque sur le même point, comme deux points lumineux sous un angle moindre que 8''). L'éducation musicale en augmente-t-elle le nombre ?

Des sons concomitants ou harmoniques.

Le plus ou moins grand nombre de sons cocomitants connus [fait] que les divers [sons] connus nous affectent différemment. Quand un intervalle est trop petit pour être apprécié, il en [est] de même des concomitants qui se confondent donc aussi dans un intervalle appréciable, mais un peu altéré. Les mêmes concomitants [ne] se confondent que dans l'intervalle juste quand le rapport du nombre des vibrations est 1:2. Tous les concomitants du son le plus aigu se trouvent parmi ceux du plus grave. Il ne fait donc rien entendre de nouveau et renforce seulement une partie des impulsions de ce dernier. C'ets pourquoi on les distingue à peine et on les remplace sans cesse l'un par l'autre. C'est pourquoi tous les sons qui diffèrent d'une ou plusieurs octaves d'un autre son en sont considérés comme

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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