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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 156 [carton 8], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-156-29-1.5.html

ses points de manière que les distances de ces points à  ceux de la partie mobile restent sensiblement les mêmes, et que le reste du circuit n'éprouve aucun changement.

L'importance de ce fait dont M.Ampère a déduit la loi mathématique de ces nouvelles attractions et répulsions électriques, l'a engagé à le vérifier par des expériences variées. Pour en rendre les résultats plus précis, il a suspendu la partie mobile à égales distances entre deux portions fixes, l'une rectiligne et l'autre pliée et contournée comme nous venons de le dire ; il a établi les communications de manière que la portion mobile fût repoussée par les deux autres, et qu'on put à volonté ne mettre qu'une de celle-ci ou les mettre toutes les deux en communication avec les extrémités de la pile. Dans le premier cas, cette partie mobile a été fortement repoussée, dans le second elle est restée immobile, en équilibre entre les deux actions dont l'égalité se trouvait ainsi exactement déterminée. On obtient le même effet en remplaçant la partie mobile du conducteur par une aiguille aimantée suspendue à un fil métallique très fin.

 

4° Lorsqu'on dispose la partie mobile du conducteur de manière qu'elle ne puisse se mouvoir qu'en tournant autour d'une perpendiculaire commune à sa direction et à celle de la portion fixe du même conducteur qui agit sur elle, elle tourne autour de cette perpendiculaire d'un mouvement qui s'accélère jusqu'à ce qu'elle arrive dans la situation où elle est parallèle à la portion fixe.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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