Maurice, Frédéric (baron) à Ampère, André-Marie
Monsieur Ampère, membre de l'Institut &c, rue des Fossés-Saint-Victor n° 19, à Paris
[Paris],
Jeudi matin 17 mai Cher confrère et ami, J'ai eu le plus grand regret de ne pouvoir
assister hier à votre leçon. Imaginez que je fus obligé de me
coucher dans le milieu du jour, à cause d'une migraine nerveuse dont l'orage
augmenta probablement la violence. J'avais lu, pour me préparer, la très bonne
rédaction de M. Liouville, que je me hâte de vous renvoyer pour qu'il puisse y
ajouter celle de la leçon d'hier, et que je la lise ensuite grâce
à votre complaisance présumée. Je n'y ai trouvé qu'une observation
à faire, et un cosθ' sauté, que j'ai remis au crayon. Permettez-moi donc de
compter sur la communication de la rédaction de cette leçon d'hier, que j'ai
manquée bien malgré moi, gisant sur mon lit, tandis que vous faisiez vos beaux
calculs sur deux planches ! deux planches ! … Pends-toi, brave Crillon…
Toujours est-il, sans plaisanter, que j'ai beaucoup de regret de ne vous avoir pas entendu :
cela vaut bien mieux d'entendre que de lire ; mais ce n'a pas été affaire de
choix. Adieu. Si la rédaction était faite pour lundi, vous me la donneriez
à l'Académie. Tout à vous. Maurice
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Lettre inédite
Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton IX, chemise 182, f. 112-113.
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr965.html
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