Bredin, Claude-Julien à Ampère, André-Marie
15 avril 1829 Lundi j'ai pris la plume, ou plutôt le roseau, tout exprès pour te parler de
Bonjour et je l'ai oublié. Mais hier, j'ai rencontré à minuit cet
excellent homme qui promenait sa rêverie sur le quai. J'étais avec ma femme et
trois de mes enfants. Il est revenu avec nous. Il a été émerveillé
d'entendre ma femme parler médecine et philosophie. Je n'ai pas besoin de te dire si,
entre Bonjour et moi, il a été question d'Ampère. Il voudrait bien te voir
cette année. Tu viendras, n'est-ce pas, cher ami. Tu as déjà fait la
demande que je t'ai dit. On n'a pu te la refuser. Le repos et l'air de la Saône te
fortifieront et, l'hiver prochain, on imprimera ton cours. Nous irons voir Gasparin. Il y aura
un paquebot à vapeur sur le Rhône qui, de Lyon, ira coucher à Arles
[...]
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Lettre publiée dans LAUNAY, Louis de. Lettres inédites de Claude-Julien Bredin. Lyon : Académie des sciences, belles-lettres et arts, 1936, p. 190-191
Source de l'édition électronique de la lettre : LAUNAY, Louis de. Lettres inédites de Claude-Julien Bredin. Lyon : Académie des sciences, belles-lettres et arts, 1936, p. 190-191
Autre source de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton XXIV, chemise 334
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr935.html
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