Ampère, André-Marie à Lacuée, Jean-Girard, comte de Cessac
22 mai 1816 Monseigneur, Je reçois du gouvernement trois sortes de traitements,
comme inspecteur général de l’université : 6000 fr à
l’école royale Polytechnique depuis la 1ère réduction, le traitement
est de : 5000 fr la pension de l’Institut y compris les droits de présence
est de 1500 fr. Ce dernier article n’est pas susceptible de réduction comme
faisant partie des indemnités accordées aux membres des sociétés
savantes. Le second devrait être réduit à moitié, mais il
l’est déjà en vertu de l’ordonnance qui a licencié les
élèves. Comme d’après cette ordonnance on accorde provisoirement aux
professeurs la moitié de leur traitement, je ne sais pas si cette moitié est
susceptible d’être réduite de nouveau. Au reste, il doit en être de
moi à cet égard comme des autres professeurs qui se trouvent dans le même
cas. Daignez, Monseigneur, agréer l’hommage de mon profond respect.
J’ai l’honneur d’être, Monseigneur, de votre Excellence, le très
humble et très obéissant serviteur. Ampère
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Lettre inédite
Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Palaiseau, Archives de l'Ecole Polytechnique.
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr850.html
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