Ampère, André-Marie à ?
s.d. Monsieur, Chargé par la Société Littéraire de
continuer une correspondance dont elle s’honore et de porter ses plaintes au tribunal des
sentiments que vous devez à des amis dont vous connaissez l’estime et
l’affection et que cependant vous semblez négliger, je profite d’une
occasion bien précieuse à mon coeur pour m’acquitter d’un devoir qui
ne l’est pas moins, c’est celle de l’anniversaire de la fondation de la
Société ; Ah ! Monsieur, que n’avez-vous été témoin de
cette réunion de tous les cœurs dans une fête présidée par
l’amitié sous les auspices de la franchise et de la gaieté Ces
trois déesses tour à tour Abandonnaient la cour céleste Pour
embellir l’heureux séjour Où Pylade à côté
d’Oreste Euryale auprès de Nisus Savouraient ce bonheur paisible
Délice d’une âme sensible Que l’amitié procure à
ses élus Vous auriez vu combien ses Jouissances sont plus douces que les Plaisirs de Tarente et de Sybaris. Les Plaisirs, les Ris et les jeux,
Compagnons de notre ivresse, Des roses de l’allégresse Couronnaient
les blonds cheveux Et le front de la tendresse Qui présidait au festin, Entre l’amour et la jeunesse, Comus et le dieu du vin, Mais la table est
déjà dressée, les convives ont pris place, tous les cœurs sont
confondus, tous les fronts rayonnent d’une joie pure, le génie des Lettres et des
Beaux Arts attirait tous les yeux, il portait [inachevé]
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Source de l'édition électronique de la lettre : brouillon manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, chemise 298, f.63-64
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1121.html
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