Quételet, Adolphe à Ampère, André-Marie
Bruxelles,
le 15 novembre 1834 Mon cher Monsieur,
J'ai l'honneur de vous faire parvenir deux notes sur des
théorèmes que vous avez bien voulu me communiquer pour mon journal. Je vous
prierai de vouloir bien examiner si la rédaction ne s'écarte pas trop de vos
idées, et si je puis les insérer telles qu'elles sont, en les amenant par un
[savant] préambule où je [illisible] de votre obligeance. Je compte aussi puiser
dans les autres papiers que vous m'avez confiés.
Vous m'obligeriez beaucoup en me
renvoyant ces notes le plus tôt possible, afin que je puisse les insérer dans le
cahier de la Correspondance qui va paraître. Vous pourriez remettre les feuillets
à M. Bachelier qui m'envoie les épreuves de mon ouvrage et qui pourra joindre
votre paquet à la copie.
J'ai eu l'honneur de présenter votre philosophie
 à l’Académie qui m'a
chargé de vous exprimer sa reconnaissance pour ce précieux envoi. L'ouvrage a
été déposé dans sa bibliothèque et il en sera fait mention
dans son prochain bulletin.
Veuillez je vous prie, mon cher Monsieur, me rappeler au
souvenir de M. Chevreul avec qui je sais que vous êtes lié et qui, pendant mon
séjour à Paris, a bien voulu comme vous me faire l'accueil le plus amical.
Recevez aussi, je vous prie, l'expression de ma reconnaissance et de mes sentiments les plus
dévoués et les plus affectueux.
Tout à vous,
A.
Quételet
Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit
Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton XXIV, chemise 351.
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Voir le fac-similé :  |
Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1105.html
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