Carron-Ampère, Julie (1ère femme d'Ampère) à Ampère, André-Marie
Au citoyen Ampère, professeur de physique à l'école centrale, à Bourg
[Bellerive],
du vendredi [1802 ajouté au crayon] Mon bon ami, Je t'écris de Bellerive où je suis venue hier. Je fus prise
par la pluie et aujourd'hui par le beau temps. On ne veut pas me laisser partir.
J'espère que maman viendra me [re]joindre. Si tu m'envoies ton manuscrit, je le donnerai
lundi à mon cousin. Ballanche doit presser M. Roux de le présenter le plus
tôt qu'il pourra et s'il ne le veut pas, je lui parlerai de M. Laurencin. Adieu cher ami,
je t'embrasse de tout mon cœur. Je mettrai le [illisible] lundi, c'est
arrêté. Adieu, je n'ai pas le temps de te dire plus au long que je t'aime de tout
mon cœur. Je me porte bien ainsi que mon petit qui est bien content ici. Il te dit bien
des choses ainsi que tout [illisible]. Tu vois que je ne peux pas t'envoyer du quina par Pochon
; ne manque pas d'en acheter, tu me fâcherais si tu ne le faisais pas.
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Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton XXIII, chemise 331, f. 124.
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1075.html
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