Pommeroux, Etienne Tardif de, comte de Bordesoulle à Ampère, André-Marie
[Paris],
Monsieur,
J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire pour
m'annoncer que vous donniez votre démission des fonctions de professeur d'analyse et de
mécanique à l'Ecole royale polytechniqueVoir L867. Je vois à regret que
l'établissement va cesser de vous compter au nombre de ses fonctionnaires. Les services
que vous y avez rendus y laisseront un souvenir honorable. J'aurais bien voulu pouvoir vous en
donner un témoignage en sollicitant pour vous auprès du ministre de
l'Intérieur le titre de Professeur honoraire. Mais je reconnais avec peine qu'aucun
antécédent ne me met dans le cas d'en faire la demande, et que les ordonnances
qui régissent l'Ecole ne contiennent aucune disposition qui permette une
interprétation favorable à vos désirs. Vous m'exprimez l'intention
de cesser vos fonctions le 1er juillet prochain et de laisser l'interrogation
générale de mécanique à faire à votre successeur. Comme il y
aurait des inconvénients à charger de ce soin une personne qui n'aurait pas fait
le cours, je désire beaucoup qu'il vous soit possible de vous en acquitter. J'ai
l'honneur d'être avec une considération distinguée, Monsieur, votre
très humble et très obéissant serviteur. Le
lieutenant-général, pair de France, gouverneur de l'Ecole royale
polytechnique, Comte Bordesoulle
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Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton XXVI, chemise 393bis.
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Voir le fac-similé : |
Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1055.html
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