Bredin, Claude-Julien à Ampère, André-Marie
2 novembre 1818 [...] Je viens d'entendre ce chant sublime du Dies irae que j'aime tant. O mon ami,
une de mes douleurs, c'est de voir jusqu'à quel point la musique a
dégénéré dans nos temps modernes. Jeudi, dans la petite
église du village de Souzy, les enfants Chirat ont chanté ce morceau dont nous ne
sommes plus dignes ; ils ont des voix d'anges. N'espères-tu pas que l'enseignement
mutuel fasse quelque bien à la musique ? A propos d'enseignement mutuel, dis-moi donc ce
qu'a ton clergé contre cette méthode. Si je pouvais croire que tu n'as pas lu le
discours de Gilbert, je te l'enverrais [...]
if ($lang=="fr" AND $val['bookId'] < '834') { print "Lettre publiée dans "; } ?>
if ($lang=="en" AND $val['bookId'] < '834') { print "Publish in :"; } ?>
Lettre publiée dans LAUNAY, Louis de. Lettres inédites de Claude-Julien Bredin. Lyon : Académie des sciences, belles-lettres et arts, 1936, p. 118
Source de l'édition électronique de la lettre : LAUNAY, Louis de. Lettres inédites de Claude-Julien Bredin. Lyon : Académie des sciences, belles-lettres et arts, 1936, p. 118
Autre source de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère [note de Louis DE LAUNAY]
|
Voir le fac-similé : |
Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr920.html
|
|