Aubert à Ampère, André-Marie
s.d. Monsieur,
Je suis peu connu de vous : mais sans appui dans l'université, et en même temps sans place,
quoiqu'élève de l'école normale la première année que cet établissement fut ouvert, et
depuis professeur de deuxième année de grammaire au lycée de [Bruges], je prends la liberté
de réclamer votre bienveillance particulière à une époque où malgré les malheurs publics,
on [veut] sans doute statuer sur le personnel des lycées. Dans une inspection faîte avec
Monsieur Balland à Fontainebleau, j'ai eu l'honneur de vous voir examiner des élèves que je
formais alors dans l'institution [rabotin]. Je ne voulus point vous importuner alors :
Monsieur Balland me témoignait quelqu'affection, mais j'ai perdu le meilleur des hommes. Les
raisons qui l'attacheront à moi, raisons toujours les mêmes, quoique hors de moi, me pressent
de réclamer votre protection ; veuillez permettre, monsieur, que je puisse vous entretenir
quelques moments, un jour où vos occupations vous aurons moins retenu. Vous prendrez
peut-être alors quelqu'interet à l'avancement d'un homme qui serait trop heureux de la dire
Votre obéissant serviteur
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Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Archives de l'Académie des sciences, chemise 307
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1166.html
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