Périsse-Marsil, Jean-Marie à Ampère, André-Marie
A Monsieur Ampère, répétiteur d'analyse mathématique à l'Ecole polytechnique, Faubourg-Saint-Germain, à Paris
Lyon,
ce 25 pluviôse an 13 [13 février 1805] Cher frère, M. Desvignes notre compatriote partant pour Paris avec son
fils, ami intime de Périsse, veut bien se charger de te remettre la présente et
te comptera pendant son séjour à Paris les 450 francs que j'avais à
t'envoyer. Si tes occupations te permettent de lui être de quelque utilité, tu me
feras plaisir. M. Guidi l'aîné vient de nous faire ses adieux, il va prendre
sa place au lycée de Nîmes, bien fâché de quitter la tienne au
lycée de Lyon sur laquelle il comptait et où l'on a nommé M. Clerc. J'ai
pensé à part moi que tu as pu aider à ce dernier. Au reste Guidi ne
renonce pas dit-il à Lyon : il y laisse ses meubles, ses livres et s'il ne peut parvenir
à y obtenir une place, il reviendra y donner des leçons particulières. Je te donne de bonnes nouvelles de Mme Carron. Elise a été un peu
indisposée et va mieux. Ma femme a été malade et se rétablit ainsi
que ma petite Fanchette dont la santé est bien faible. Tous les autres ne vont pas mal
et tous en général ont bien pris part aux nouvelles que tu m'as données de
ta santé, et me chargent de leurs embrassements pour toi. Adieu, ton ami
Marsil Périsse te fais ses amitiés particulières. Si tu
vois M. et Mme Carron, dis-leur je te prie combien moi, ma femme et toute notre maison avons
pris part à sa nomination à la place de courtier, la joie serait encore plus
grande si nous ne voyions que cela les tiendra éloignés de nous.
[cf. L1092]
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Source de l'édition électronique de la lettre : original manuscrit Paris, Archives de l'Académie des sciences, fonds Ampère, carton XXIV, chemise 332.
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Lien de référence : http://www.ampere.cnrs.fr/amp-corr1091.html
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